"Je ne comprend rien encore à cette ville. Je suis étourdie par le monde et le bruit.(...) Ici, le temps s'est arrêté. (...)Tout va trop vite, mais c'est si excitant! (...) Le choc! Chaleur, odeurs, malheur. J'ai le coeur déchiré. (...) Ici, on côtoie l'horrible et le sublime, jamais le médiocre. Même l'ordinaire à l'air extraordinaire. Les Indiens sont collants, fatigants, exaspérants, mais ils sont aussi charmants, généreux, fidèles et intelligents. Ils me touchent tant. Ils n'ont rien et ils sont souriants, toujours prêts à vous aider. Ils ont l'air heureux. Partir, sortir de son cocon, s'égarer quelques instants et jouer à se faire peur, toute seule, au bout du monde. (...) Les corneilles, les chiens, les chants et les prières, les klaxons, les crieurs de rue, les "criards" de bicyclette dont abusent les chauffeurs d'auto-rickshas. Cacophonie et pollution enveloppe la ville."   [ Louise Latraverse, Retour des Indes ]

| Galerie d'images |

| Fiche technique |






Si vous êtes hors-frames cliquez ici : PAGE PRINCIPALE